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Les prix des vaches laitières de réforme chutent

Les deux dernières semaines de novembre sont traditionnellement les plus mauvaises de l’année pour le commerce de la viande. 2023 n’échappe pas à cette tradition.

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Les industriels ont largement repris la main sur la valorisation des vaches laitières. Ils maintiennent une très forte pression sur les prix des réformes, avec des disponibilités toujours largement suffisantes pour les besoins. Les tarifs chutent. Des vaches prim’holsteins P+/O– lourdes sont vendues entre 4,00 et 4,10 €. Les prix des P= de poids convenables se situent autour de 3,50 à 3,90 €, et les P1 se négocient entre 2,70 et 3,20 €.

A la fin de ce mois, la demande est plus réservée dans les femelles de haut de gamme sur Rungis. Les concours d’animaux de boucherie vont débuter en décembre, et couvriront une bonne partie de la demande de ces viandes de haut de gamme pour les fêtes de fin d’année.

Cette accalmie de la demande ne se ressent pas sur les tarifs pratiqués sur les marchés. Les prix sont stables dans les bonnes parthenaises ou les blondes d’Aquitaine de Cholet. Les prix des bonnes blondes d’Aquitaine se maintiennent entre 5,80 et 6,20 €, voire 6,30 € dans les très bonnes (E). Les parthenaises bouchères se vendent entre 6,00 et 6,70 €, et les limousines entre 5,70 et 6,00 €. Dans les charolaises, le commerce est nettement plus calme, avec des U vendues entre 5,40 et 5,50 €, et des R entre 5,15 et 5,40 €.

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